
Partout dans le monde, une vague monte, portée par des courants réactionnaires, conservateurs et rétrogrades.
Elle vient des États-Unis, où Donald Trump efface littéralement nos existences de l’administration, proclame qu’il n’existe que deux genres et reçoit le soutien de grandes entreprises supprimant leurs politiques d’inclusion et de diversité.
Elle vient d’Europe, où Giorgia Meloni nie nos familles plurielles et où Viktor Orbán interdit la Marche des fiertés. Elle vient d’Afrique, où le Mali criminalise l’homosexualité dans son code pénal. Elle vient de Nouvelle-Zélande, où un groupe religieux perturbe la Pride d’Auckland. De Russie, où Vladimir Poutine persécute les personnes LGBTQIA+.
Mais cette vague touche aussi la France, où l’extrême droite n’a jamais été aussi proche du pouvoir. C’est une lame de fond qui menace d’engloutir nos droits et nos libertés durement acquis.
Chaque jour, les discriminations déferlent sur nos communautés, nous entraînant vers l’exclusion, la régression et les agressions. Un monde masculiniste de plus en plus autoritaire et violent tente de s’imposer : hostile aux différences et à la justice sociale.
Face à cette menace grandissante, nous refusons d’être submergé·es.
À nous de briser la vague.
Briser la vague, c’est se dresser contre l’obscurantisme et les discours de haine, refuser la banalisation des LGBTQIAphobies, du racisme, du sexisme et de toutes les oppressions.
Briser la vague, c’est dénoncer les agressions verbales et physiques encouragées par un climat de haine.
Briser la vague, c’est refuser les politiques hostiles à notre communauté et déconstruire la parole libérée des réactionnaires paranoïaques.
Briser la vague, c’est faire front collectivement pour défendre les droits humains.
En 2025, il est temps d’agir, fort·es et uni·es. Nous avons le devoir de résister, de dénoncer, de nous mobiliser et de nous rassembler pour lutter.
Pour que Marseille ne cède jamais face à la tempête.