Les revendications de la Pride Marseille
La Pride Marseille est un événement festif, culturel et militant. A travers les événements que nous mettons en lumière et que nous organisons, notre objectif est de faire évoluer la société vers une réalité plus juste, plus égalitaire et dans l’acceptation de l’Autre dans toute son identité, sans concessions ou compromis.
Les structures du comité de pilotage de la Pride Marseille ont réuni ici leurs revendications, celles que nous portons chaque premier week-end de juillet sur la Canebière. Ce sont autant de pas qui nous séparent d’une société qui nous laisse briller et ne réduit plus au silence nos existences et nos réalités.
- L’engagement proactif des institutions territoriales à soutenir les associations locales qui aident les personnes migrant.es LGBTQI à trouver un logement décent.
- La régularisation immédiate, inconditionnelle et sans « enquête de vérification » de toutes les personnes LGBTQI migrantes et la reconnaissance et la prise en compte de leur extrême fragilité sociale.
- Le changement d’état civil complet, immédiat, libre et gratuit sur simple déclaration pour toute personne trans et intersexe étrangère, indépendamment des accords bilatéraux et des lois du pays d’origine.
- La transcription des états-civils pour les enfants nés à l’étranger par GPA.
- La libre disposition des gamètes préservées y compris pour une utilisation à l’étranger indépendamment du cadre légal français.
- La sensibilisation du personnel de santé aux biais liés à l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou encore l’origine supposée dans la prise en charge médicale des personnes LGBTI+, comme par exemple le « syndrome méditerranéen ».
- L’intégration explicite des actes médicaux dans le cadre d’une transition de genre dans les critères d’éligibilité aux visa pour raisons médicales.
- La prise en compte des actes médicaux dans le cadre d’une transition de genre comme soins de première nécessité dans le cadre de l’AME.
- Une politique de santé publique pour la réduction des risques liés aux IST et à l’usage de drogues pour toutes les personnes concernées.
- Une meilleure formation des médecins et gynécologues quant à la santé sexuelle communautaire.
- Une meilleure formation du personnel de santé quant à nos identités et aux LGBTI-phobies.
- La sensibilisation du personnel de santé aux biais liés à l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou encore l’origine supposée dans la prise en charge médicale des personnes LGBTI+, comme par exemple le « syndrome méditerranéen ».
- L’inscription du droit à l’autodétermination et à l’affirmation médicale de genre dans le code de la santé publique.
- La fin des discriminations territoriales dans la prise en compte de la santé communautaire LGBTI+.
- L’ouverture de la gratuité de la contraception à toutes les personnes.
- Une politique de santé publique pour la réduction des risques liés aux IST et à l’usage de drogues pour toutes les personnes concernées.
- Un accès aux soins et au suivi médical soit possible pour toutes et tous, sans distinction du statut sérologique, de l’orientation sexuelle, de l’identité de genre, de l’origine réelle ou supposée, du territoire ou encore de la profession.
- Un accès inconditionnel et facilité pour toutes et tous aux mesures de réduction des risques, aux moyens de protection, de contraception et de dépistage.
- L’arrêt immédiat des mutilations, des « traitements » hormonaux non consentis, des examens invasifs non consentis, des pratiques psychiatriques imposées sur les enfants et adolescent-e-s intersexes.
- L’autodétermination des personnes intersexes, et notamment le respect de leurs choix en termes de modifications corporelles ou non.
- La suppression de la caractérisation de l’intersexuation comme “troubles du développement sexuel” dans la classification internationales des maladies et leur déclinaison dans les textes réglementaires en France.
- La fin des discriminations territoriales dans les remboursements de Sécurité sociale liés à l’affirmation de genre.
- La suppression de « l’incongruence de genre dans l’enfance » ou « dysphorie de genre » dans la classification internationales des maladies et leur déclinaison dans les textes réglementaires en France.
- Le libre choix des actes médicaux entrepris dans le cadre de démarches médicales d’affirmation de genre, sur la base du consentement éclairé, avec le remboursement intégral en France et à l’étranger.
- La formation initiale et continue des médecins et chirurgiens français pour un suivi médical de qualité, respectueux et dépsychiatrisé, en lien avec les associations trans et intersexes.
- La protection légale des professionnel·e·s de santé effectuant des actes médicaux dans le cadre d’une transition de genre.
- La pleine reconnaissance des personnes trans comme population bénéficiaire des hormonothérapies par l’ensemble de secteur médical, pharmaceutique et de la sécurité sociale, en particulier sur les demandes d’AMM.
- L’accès sur la base du consentement éclairé aux traitements hormonaux et/ou bloquant la puberté, comme aux autres traitements ou opérations, et l’accès au changement d’état-civil pour les enfants et adolescent-es.
- L’intégration explicite des actes médicaux dans le cadre d’une transition de genre dans les critères d’éligibilité aux visa pour raisons médicales.
- La prise en compte des actes médicaux dans le cadre d’une transition de genre comme soins de première nécessité dans le cadre de l’AME.
- L’accès pour toute personne incarcérée à un accompagnement spécifique (hormones, chirurgies…) quelque soit son état civil.
- La suppression des tests d’identification sexuelle pour les compétitions et structures sportives, et l’arrêt des pressions médicales exercées sur les sportifs et sportives trans et/ou intersexes.
- L’établissement de nouvelles recommandations par la HAS, dépsychiatrisées conformément aux recommandations internationales, et respectueuses de l’autodétermination des personnes trans et de la singularité de leurs parcours.
- La dépathologisation totale et dépsychiatrisation totale des parcours de soins des personnes trans et la lutte contre les violences médicales en cadre hospitalier comme libéral.
- Inscrire le droit à l’autonomie dans la loi.
- La prise en compte de la vie sexuelle des seniors LGBTQI+.
- Le respect des choix des seniors concernant leur fin de vie.
- L’arrêt des discriminations liées au lieu d’habitation et le rétalissement de l’égalité d’accès aux droits sur le territoire.
- La reconnaissance des personnes non-binaires dans la constitution.
- Le respect des droits humains pour les personnes trans et intersexes en milieu carcéral.
- L’inscription du principe d’auto-détermination du genre dans la Constitution française.
- La prise en compte de l’identité de genre de toute personne incarcérée lors de son affectation dans un établissement dès lors qu’elle en exprime la volonté, et les fouilles réalisées par des agents du même genre.
- Davantage de moyens et d’actions de l’Etat pour lutter contre toutes formes de discriminations LGBT+ et la montée des discours haineux.
- Le changement d’état civil complet, immédiat, libre et gratuit sur simple déclaration pour toute personne trans et intersexe étrangère, indépendamment des accords bilatéraux et des lois du pays d’origine.
- La formation et la sensibilisation des personnels en contact avec les personnes trans et intersexes (santé, éducation, social, état civil, service administratifs, justice, prisons, etc.), en lien avec les associations trans et intersexes.
- L’engagement des élu.e.s du territoire pour une politique ambitieuse et transversale de lutte contre les LGBTQIphobies.
- L’arrêt des subventions et de la mise à disposition de locaux par les institutions locales pour les associations portant un discours LGBTQIphobe ou luttant contre les droits des personnes LGBTQI+.
- L’intégration dans le calendrier parlementaire d’une loi pour une GPA éthique.
- L’inscription du droit à l’autodétermination et à l’affirmation médicale de genre dans le code de la santé publique.
- Inscrire le droit à l’autonomie dans la loi.
- L’abrogation de l’interdiction d’achat d’acte sexuel de la loi du 13 avril 2016.
- La décriminalisation complète du travail sexuel (arrêtés municipaux, pénalisation clients, parties tierces et entraide entre TDS).
- La refonte du système de tutelle et curatelle.
- Le soutien des pouvoirs publics pour la valorisation des archives et de l’histoire des communautés et luttes LGBTQI+.
- La valorisation de l’histoire LGBTQI+ de Marseille dans l’espace public, incluant également les personnes racisées et les personnes porteuses de handicaps.
- La reconnaissance par les pouvoirs publics des victimes de la déportation et des victimes de guerre à cause de l’identité affective ou de genre.
- La formation et la sensibilisation des personnels en contact avec les personnes trans et intersexes (santé, éducation, social, état civil, service administratifs, justice, prisons, etc.), en lien avec les associations trans et intersexes.
- Le financement de la recherche sur les personnes trans et intersexes, en collaboration avec les associations de personnes trans et intersexes.
- La prise en compte des expériences trans et LGBTQI+ dans les cours d’éducation à la sexualité.
- L’éducation à la vie sexuelle et affective au collège et au lycée visant à lutter contre les stéréotypes de genre et inclusive pour les personnes LGBTI+.
- L’enseignement à l’école de l’histoire et la culture LGBTQI.
- Mettre en avant la construction européenne de la binarité des genres et de la norme hétérosexuelle qui s’est étendue à l’échelle mondiale suite aux nombreuses colonisations.
- Encourager et accompagner les sujets de recherche, d’études et projets d’enseignement concernant notre santé, nos identités et nos familles.
- L’intégration des sujets LGBTQI+ dans les sujets RSE obligatoires légalement.
- La sensibilisation des équipes RH et managériales sur la diversité dans le monde professionnel.
- La lutte contre les LGBTphobies à toutes les étapes de la vie professionnelle : recherche d’emploi, évolution de carrière, congés…
- La reconnaissance des parentalités LGBTQI+ dans les processus RH.
- La reconnaissance du statut de pair-aidant comme une compétence de travailleur social à part entière, valant diplôme.
- L’utilisation du prénom, des pronoms et de la civilité d’usage dans l’identité interne de la structure.
- La reconnaissance de la non-binarité dans les processus et installations.
- La mise en place d’une politique sociale et de protection des travailleurs et travailleuses du sexe.
- L’accès au droit commun pour les personnes travailleuses du sexe, y compris les personnes trans & intersexe.
- L’utilisation d’une formulation inclusive dans les formulaires officiels de l’Etat.
- La possibilité de changer de mention de genre à l’état civil et sur les documents d’identité ou de la supprimer sur simple déclaration, avec possibilité de choisir une mention tierce « X ».
- Le changement d’état civil complet, immédiat, libre et gratuit sur simple déclaration en mairie.
- La reconnaissance immédiate et sans condition du droit à l’autodétermination de l’identité de genre dans tous les cadres de la vie d’une personne.
- L’adoption de dispositions transitoires pour garantir la continuité des droits des personnes trans et/ou intersexes ayant changé de numéro de Sécurité Sociale et pallier les difficultés rencontrées notamment auprès des organismes d’Assurance maladie et de retraite.
- La reconnaissance de l’identité de genre et des prénoms d’usage dans les écoles, les établissements scolaires et d’enseignement supérieur, même sans l’accord des dépositaires de l’autorité parentale.
- La reconnaissance des personnes non-binaires dans la constitution.
L’autodétermination des personnes intersexes, et notamment le respect de leurs choix en termes de modifications corporelles ou non.
- La prise de conscience et la lutte contre toutes formes de discriminations au sein des communautés LGBTQI+.
- L’intégration des personnes racisées et des personnes porteuses de handicaps dans les espaces de visibilités des personnes LGBTQI+.
- Une réforme de la loi sur la filiation qui établit les mêmes droits quelque soit l’identité de genre et la situation familiale, qui respecte l’autodétermination des personnes et est décorélée de la biologie, sur simple déclaration en mairie, sans obligation d’être marié.e.s, et en se basant sur l’intention parentale.
- L’ouverture de la PMA à tous-tes quelques soit le genre à l’état civil ou la situation familiale.
- L’ouverture de la PMA et de la filiation aux coparents, jusqu’à 4 personnes.
- L’ouverture de la PMA à toutes les personnes le désirant et 100% gratuite.
- Le retrait du mode de conception dans les documents d’état civil, comme c’est le cas pour les couples hétérosexuels.
- L’égalité de traitement à l’égard des demandes d’adoptions.
- L’organisation de campagnes de recrutement de donneurs non-blancs dans les centre de PMA sur tout le territoire.
- La libre disposition des gamètes préservées, en particulier pour les personnes trans*.
- La dépénalisation de l’utilisation de gamètes hors du protocole PMA légale.
- La légalisation du don dirigé et de la méthode ROPA dans le cadre d’une PMA.
- L’intégration systématique des associations LGBTQI+ dans l’élaboration des bonnes pratiques médicales pour les centres de PMA et CECOS.
- L’unification des pratiques autour de l’appariement sur tout le territoire qui donne le choix aux familles.
- L’accès pour toutes et tous, quelle que soit l’identité de genre et la situation familiale à la procréation médicalement assistée et aux techniques de don et conversation de gamètes.
- La reconnaissance automatique du second parent en cas de PMA.
La transcription des états-civils pour les enfants nés à l’étranger par GPA. - La libre disposition des gamètes préservées y compris pour une utilisation à l’étranger indépendamment du cadre légal français.
- L’intégration dans le calendrier parlementaire d’une loi pour une GPA éthique.
- La reconnaissance des parentalités LGBTQI+ dans les processus RH.
- Des prises de position claires des élu.e.s du territoire contre toutes formes de LGBTQIphobies.
- L’engagement des élu.e.s du territoire pour une politique ambitieuse et transversale de lutte contre les LGBTQIphobies.
- L’arrêt des subventions et de la mise à disposition de locaux par les institutions locales pour les associations portant un discours LGBTQIphobe ou luttant contre les droits des personnes LGBTQI+.
- La mise à disposition de logements pérennes et d’urgence pour les personnes LGBTQI+ précaires.
- La visibilisation des personnes LGBTQIA+ victimes de la haine et de la maladie dans l’espace public.
- Le soutien des pouvoirs publics pour la valorisation des archives et de l’histoire des communautés et luttes LGBTQI+.
- La valorisation de l’histoire LGBTQI+ de Marseille dans l’espace public, incluant également les personnes racisées et les personnes porteuses de handicaps.
- La reconnaissance par les pouvoirs publics des victimes de la déportation et des victimes de guerre à cause de l’identité affective ou de genre.
- L’abrogation de l’interdiction d’achat d’acte sexuel de la loi du 13 avril 2016.
- La mise en place d’une politique sociale et de protection des travailleurs et travailleuses du sexe.
- La décriminalisation complète du travail sexuel (arrêtés municipaux, pénalisation clients, parties tierces et entraide entre TDS).
- L’accès au droit commun pour les personnes travailleuses du sexe, y compris les personnes trans & intersexe.
- Le soutien des pouvoirs publics à la lutte contre l’isolement.
- La prise en compte de la volonté des personnes LGBTQI+ lorsqu’elles vieillissent.
- La prise en compte de la vie sexuelle des seniors LGBTQI+.
- La prise en compte des spécificités LGBTQI+ pour les EHPAD et résidences spécialisées.
- Le respect des choix des seniors concernant leur fin de vie.
- La refonte du système de tutelle et curatelle.